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Thème libre

 Rappel de la consigne :

Comme promis et pour me faire pardonner de vous avoir abandonnés à l'improviste il y a quelques mois de cela, je vous laisse carte blanche pour le thème de ce mois-ci !

Toutefois, vous devrez vous démarquer des autres que ce soit par votre originalité, votre rédaction ou tout ce qui vous plaira. Alors n'hésitez pas, usez de tous les moyens pour faire quelque chose de beau, de poignant, de mélodieux, ... !

Notes :

     Lizzy-Vintage - 7,5/20

 

Pure fille de l’État Britannique, Jane Sinclair avait déménagé dix ans auparavant en Amérique. Elle avait abandonné tous ses amis mais aussi ses ennemis. Jane était terrorisée par les garçons, voila qui posait problème. Néanmoins, elle ne désespérerait pas de trouver un remède à ce mal causé dix ans en arrière par un garçonnet. Ils étaient en maternelle lorsque tout avait débuté.

Le premier jour de classe, Jane agrippait d'une main mal assurée la jupe de sa mère qui discutait calmement avec l'institutrice. A quelques mètres, se trouvait un garçon qui devait avoir son âge et qui la fixait de ses prunelles d'un noir d'une obscure clarté. Sur ses lèvres charnues se dessinait un léger sourire narquois. Jane effrayée, détourna la tête et se cacha dans les jupons de sa mère. La seconde suivante, elle entendit rire le garçon qui la fixait, elle versa une larme qu'elle essuya rapidement et se détourna entièrement de lui. Le lendemain, la petite fille appris que le garçon de la veille s’appelait Crispin. Ce dernier vint la voir à la récré, il la jaugea de la tête au pied, laissa échapper un ricanement et lui susurra à l'oreille:

« Et l'idiote, toi et moi on va bien se marrer cette année !»

Cette phrase était restée gravé dans sa mémoire pendant toutes ces années. Jane avait été dans la classe de Crispin, à trois reprises avant de partir à la Nouvelle-Orléans. Il avait fait de la fillette son souffre douleur, il ne cessait de se moquer d'elle ou de la taquiner.

Jamais elle n'avait pensé revenir dans la ville où son enfer personnel avait commencé. Et pourtant son père s'était amouraché d'une amie d'enfance. Ils avaient passés leur été à parler par l'intermédiaire de Skype, ce qui avait agacé Jane plus que nécessaire. A cause de cet attachement si soudain, son père avait décidé de rentrer au bercail pour pouvoir épouser son amante et vivre avec elle, sans qu'un océan ne les sépare. Bien que Jane ait seize ans et qu'elle puisse rester en Amérique toute seule, elle n'avait pas pu se résoudre à laisser son père, comme l'avait fait sa mère dix ans auparavant. Voici donc ce qui amenait Jane à revenir dans son pays natal, le ventre noué d’anxiété.

Ce matin là n'était pas n'importe quel matin, c'était le matin de la rentrée scolaire tant redoutée. A la Nouvelle-Orléans, elle était allée dans un collège de filles, mais malheureusement, à Longbourg il n'y avait qu'un seul lycée mixte. A contre cœur, Jane traîna des pieds jusqu’au salon. Elle balançait ses bras nonchalamment, pour donner l'impression à son père qu'elle ne vivait pas un enfer. Elle déposa un baiser sur la joue de son paternel, -non sans réticence- il lui rendit tendrement et la laissa disparaître par la porte d'entrée flambant neuve.

Jane s’arrêta devant l'édifice d'un blanc austère et y pénétra à contre cœur. Les élèves emplissaient déjà les couloirs de leurs rires et leurs cris. Elle avança jusqu'au bureau de vie scolaire; au moment où son poing allait s'abattre sur la porte, quelqu'un l’apostropha. C’était une voix aigue, quelque peu désagréable. Jane se retourna, afficha un léger sourire sur son visage et fut surprise de reconnaître l'une ses amies d'enfance, Catherine. Cette dernière l’étreignit doucement et commença à la questionner sur son retour. Après quelques minutes de cet interrogatoire, Cat se proposa pour accompagner la nouvelle-venue au bureau scolaire puis en classe. Jane soupira quand elle se rendit compte qu'elle n'était pas dans la même classe que son amie d'enfance; elle aurait préféré ne pas se retrouver seule, perdue, noyée dans un flot d'inconnus. Catherine eut la gentillesse de l'accompagner jusqu’à sa salle de classe qui était à l’exact opposé de la sienne et lui indiqua que les noms se trouvaient déjà sur les tables. Jane la remercia vivement et entra dans sa classe qui était déjà remplie d'une vingtaine d'élèves. Elle s'empressa de commencer à déchiffrer les noms et prénoms présents sur les petites tables en mauvais état. Après avoir bataillé pendant quelques minutes pour rejoindre son siège, Jane s’assit avec légèreté, sortit sa trousse et son bloc note qu'elle déposa méthodiquement sur le bureau tagué à outrance. Elle prit un stylo entre ses long doigts fins et tapota nerveusement sur son cahier en fixant la pendule. Elle priait pour entendre la sonnerie qui serait comme une délivrance pour elle qui se sentait exclue de tous les groupes présents dans la pièce. Elle balaya les élèves d'un regard évasif et s’arrêta net sur un garçon, enfin un jeune homme plutôt. Il devait mesurer vingt centimètres de plus qu'elle et avait la carrure d'un joueur de foot croisé avec un boxeur. Son visage était composé de traits fins, structuré par une mâchoire carrée et des pommettes hautes. De grandes veines montaient le long de ses bras jusqu’à ses mains qui étaient occupées à recoiffer ses cheveux bruns. Elle ne le trouvait point laid. Il aurait pu lui plaire à l'occasion mais quelque chose n'allait pas chez ce personnage qui lui semblait trop familier. Autour de ce garçon, s’agglutinaient cinq filles plus belles les unes que les autres et deux autre mâles qui semblaient proches du bel inconnu. Ce dernier détourna son regard de la fille qu'il lorgnait quelques secondes plus tôt et fixa avec insistance Jane qui baissa le regard, gênée et mal à l'aise. Soudain, le garçon qui se prenait pour l’hôte de ces bois s'exclama :

« Jane, c'est bien toi ? Ça doit faire au moins...quoi…dix ans ?

- Oui, c'est bien moi. Dix ans exactement, répondit timidement l’intéressée.

- Putain, comme tu as changé, tu n'es plus cette petite gamine, enfin quoi que… Pourquoi t'es revenue? lui demanda-il.

- Oh et bien mon père se remarie donc…

-Tu te souviens de moi ? Crispin ? Je passais mes journées à t’embêter ! rigola le jeune homme.

- Oui, oui je me rappelle de toi, bégaya Jane en rougissant.

- Ah ah, exclama-t-il, en fait t'es toujours la même. On est assis a coté, je sens que ça va être marrant, ajouta-t-il avec un clin d’œil. »

Jane rougit et détourna la tête au moment même où la sonnerie retentit. Le reste de la journée se déroula sans encombre. Elle finit les cours à quatre heures et regagna la maison d'un pas lent. Arrivée devant sa nouvelle résidence -bien trop tape à l’œil pour elle- Jane prit son courage à deux mains car elle allait, pour la première fois, rencontrer sa belle-mère et son fils. La jeune fille inspira un grand bol d'air frais, inséra la clé dans la serrure, tourna la poignée, poussa la porte telle une condamnée et tomba nez à nez avec…Crispin. Elle ne put retenir un petit cri et laissa échapper son sac. Le jeune homme le rattrapa inextrémis, lui tendit avec désinvolture et partit en direction du salon sans même lui adresser un mot. Il revient quelques secondes plus tard poussé par une femme qui tenait par le bras le père de Jane qui s'empressa de bafouiller :

«  Jane, je te présente Liliane, ma fiancée et son fils Crispin. »

La femme lâcha les deux hommes et partit en direction de la jeune fille -qui était toujours une carpe- en s'écriant :

«  Bonjour, Jane, je suis tellement heureuse de te rencontrer, ton père m'a tant parlé de toi. Nous sommes en train d'installer nos affaires. Je vais te laisser faire connaissance avec mon fils, qui bien entendu sera poli et gentil, ajouta-t-elle en regardant Crispin, puis disparut avec le père de Jane dans la maison.

Crispin regarda la jeune fille -qui était désormais en quelque sorte sa sœur-, fit quelques pas et se retrouva si près de Jane, que le nez de cette dernière touchait presque son torse. Elle était paralysée. C'était tout bonnement impossible qu'il soit son frère, il y avait tellement de garçons dans cette ville… Tous mais pas lui, pitié, implora-t-elle en silence. Le jeune homme se baissa jusqu’à que son visage soit à la hauteur de sa nouvelle colocataire et articula avec ses lèvres parfaitement dessinées :

« Je t'avais bien dit qu'on allait se marrer !»

Puis il disparut dehors, laissant Jane bouche bée et immobile telle une statue pétrifiée par le destin qui lui jouait un mauvais tour.

     Note mise par Laurelinelarose : 7,5/20

     Commentaire :

          Texte un peu long, plutôt simple et dont je ne comprends pas bien le but. Il s'inscrirai très

          bien dans une nouvelle ou un roman pour poser le cadre de l'histoire mais en texte à part

          entière il est dénué de sens. Ceci dit la qualité n'est pas catastrophique, bien qu'il aurait

          mérité de passer voir une correctrice.

     Note mise par Laady-Choc : .../20

     Commentaire :

          ...

     RPG-Zuzu-S-World - 17,25/20

 

Noir, il faisait noir. Un jeune homme avançait dans un couloir sombre dont seule l'extrémité laissait apercevoir un faible halo de lumière. Une main glissant le long du mur de pierre, il marchait sans comprendre pourquoi ni comment il était arrivé ici. Ni même pourquoi il avançait. Mais quelque chose l'y poussait alors il avançait, posant doucement ses pieds sur le sol humide et glacial de ce corridor dont la sortie semblait s'éloigner de lui à chaque pas qu'il faisait. Dans cet univers reclus du monde, ses seuls compagnons étaient les bruits de ses pas et de ces gouttes d'eau qui tombaient à intervalles précises dans les flaques qui s'étaient créées suite à leur accumulation. Rien de plus. Il était seul. Très seul. Et la fin de son calvaire était si loin de lui pourtant il continuait. Un… Deux… Trois… Cent… Cent-un… Mille quatre-vingt deux… Mille quatre-vingt trois… Ses pieds nus s'abîmaient sur ce sol de pierres noyées dans les regrets de tout ceux qui étaient passés par là auparavant, ses doigts s'éraflaient contre les murs abîmés par le désespoir de ceux qui avaient vécu cet enfer de solitude. Mais la sortie ne s'éloignait plus. Une lueur d'espoir vint réchauffer son cœur alors que ses foulées devenaient plus amples et plus rapides. Il se mit à courir. Courir après la vie, courir après la liberté.

Enfin, il arriva dehors. Posant sa main sur ses yeux pour se protéger de la lumière aveuglante d'un soleil présent dans un ciel sans nuages, il souriait. Respirant à pleins poumons, il souriait. Il était sorti. Une euphorie sans nom ni précédent s'était emparée de lui alors qu'il hurlait à s'en briser les cordes vocales. Il était libre. Se laissant tomber au sol, il poussa un soupir de soulagement. L'herbe sous ses pieds était douce et chaude. Des larmes de joie perlèrent dans ses yeux et coulèrent le long de ses joues avant qu'il n'ose ouvrir les yeux. Observant le paysage autour de lui, il fut assez surpris. Sous ses yeux s'étendaient les lieux de son enfance. Des champs à perte de vue, un chemin longeant une rivière qui produisait cette agréable mélodie, un sentier de terre battue creusé entre les champs et se dirigeant jusqu'au village. En se relevant, il se remit à marcher. Une fois de plus, il ne savait pas pourquoi mais il se dirigeait vers ce hameau où il avait passé la plus grande partie de sa vie. Il devait y aller. Encore blessés, ses pieds le portèrent jusqu'à ce lieu qui était resté ancré dans sa mémoire. À l'entrée du village, il s'arrêta. Cette ambiance qu'il avait pensée à jamais disparue était de retour. Des enfants jouaient, d'autres écoutaient les aventures idéalisées d'un vieillard assis au bord d'une fontaine, des hommes et des femmes dans la fleur de l'âge pratiquaient les activités nécessaires pour la bonne économie du hameau, des parents s'occupaient de leurs progénitures, des animaux se promenaient dans le village sans soucis d'appartenance. Ici, tout avait toujours été à tous.

 

Comme si le temps s'était accéléré, la nuit tomba. Les enfants rejoignirent tous leurs parents, les habitants partirent tous chez eux et s'y enfermèrent, les lumières s'allumaient et l'heure du couvre-feu arriva. Un homme arriva jusqu'à lui et le regarda de haut en bas.

 

- Qu'est-ce que vous faites là ? Rentrez chez vous.

 

Surpris, le jeune homme fixa celui qui s'était adressé à lui et tenta de parler, les mots ne voulant pas quitter sa gorge. Après maints essais, il réussit à s'exprimer :

 

- Il y a longtemps que je n'habite plus ici.

 

- Alors venez chez moi. Vous n'allez pas retourner sur les sentiers à cette heure là.

 

Suivant donc cet homme qui allait être son hôte, le plus jeune avança à travers le village et arriva devant une demeure. Celle qui avait été la sienne durant son enfance. En y entrant, il découvrit une famille heureuse : le père qui l'avait ramené ici, le fils qui semblait soulagé de retrouver son « papa », la mère qui réprimandait son enfant en souriant avant d'embrasser son mari. Tout lui semblait si irréel. Pourtant il savait que tout ceci était vrai. Il savait que tout ceci avait été vrai. Le père était le sien, la mère était la sienne et l'enfant n'était personne d'autre que lui. Pourquoi lui avait-t-on donné l'opportunité de retrouver ses parents qui étaient morts devant lui lors d'une triste nuit d'été ? Assis à table, il restait muet alors qu'autour de lui sa propre famille s'agitait avec cette joie de vivre qui leur était propre. Lui avait perdu la sienne. Il faisait tache dans cette maison qui était pourtant la sienne.

 

Le repas terminé, l'enfant alla se coucher et lui resta avec ses deux parents sans vouloir y croire. Il… revivait son passé ? Peut-être pourrait-il changer les choses ? Saisissant un couteau pour défendre ses parents, il le cacha dans son dos sans que les deux propriétaires de la maison ne s'en rendent compte. Il avançait vers eux sans savoir pourquoi mais il avançait. Quelque chose l'y poussait. Encore une fois. Il leva son bras sans savoir pourquoi mais il le leva. Il abattit l'arme sur la poitrine de sa mère sans savoir pourquoi mais il l'abattit. Il la retira pour la planter dans le torse de son père sans savoir pourquoi mais il le fit. En se rendant compte de ce qu'il venait de faire, il porta ses mains ensanglantées à son visage alors que l'enfant qui avait entendu les cris arrivait dans la cuisine. N'osant pas se mettre à mort lui-même, le jeune homme s'enfuit en pleurant, le corps taché du sang de sa propre famille.

 

L'enfant allait grandir et vouloir se venger, se perdre dans les bois et se retrouver dans le passer, observer le village et être invité par sa famille, déjeuner avec eux et les assassiner. Sa lignée était maudite, le cycle allait recommencer.

     Note mise par Laurelinelarose : 16,5/20

     Commentaire :

          Texte très intéressant, joliement écrit et vraiment prenant. Je suis juste un peu déçue par

          la fin qui semble avoir était bâclée ou un peu oubliée. Elle aurait gagnée à être rallongée, ne

          serait-ce que pour raconter plus en détail la tragique soirée à laquelle assiste le personnage

          principal et approfondir ses sentiments, on ne sait pas si il essaie de lutter contre ce que son

          corps projette de faire ou si il est simplement "éteind".

     Note mise par Laady-Choc : .../20

     Commentaire :

          ...

     Note mise par Lizzy-Vintage : 18/20

     Commentaire :

          L'écriture est limpide et agréable à lire. Ce tete est assez poètique nénanmoins il ne m'a

          pas embarqué. Peut être est-ce à cause de la chute finale qui selon moi est trop rapide,

          brutale et n'a pas de rapport avec le reste de l'histoire. Par conséquent je ne trouve pas ce

          texte assez poignant mais il reste parfaitement rédigé.

 

 

     Cool-Kid-Never-Sleep - 18,63/20

LA  VALSE  DES  TORTIONNAIRES

 

"Avis à toutes les âmes dépravées, à toutes les ombres errantes ! Ce soir vous êtes conviées à la célèbre valse des tortionnaires. N 'ayez crainte, le prix pour y assister n'est que l'épave d'un esprit torturé dont vous rêvez de vous séparer. Alors abandonnez doutes et scrupules à l'entrée et laissez vous séduire par le plus grisant, le plus exaltant, le plus excitant des spectacles !"

Là-bas, les tortionnaires dansent sur le fil vacillant de la luxure. Le plaisir irise leurs lèvres charnues sur lesquelles se dessine un sourire malsain qui étrangement n'effraie point les invités. Pour cause, l'attirance est magnétique, instantanée, sans échappatoires possibles ! Elles tournent et s'enlacent dans leurs costumes de cuir noir sur la large scène luisante. La musique est si forte, le public se bouscule et se précipite sous les néons lumineux. Une sueur brûlante coule frénétiquement le long des crânes et des nuques, le long des paumes et des doigts.

Les hôtesses masquées distribuent alors un alcool inconnu hypnotique, dont la rouge liqueur enivrante colle aux langues asséchées d'impatience.

Les lèvres dégoulinantes de péché, la foule convulsive se déchaîne avec fougue.

 

La flamme lubrique des convives crépite et les dévore comme le feu ardent rongeant l’écorce, la perversion pétille et le tempo s'accélère ! Une avide fièvre gagne les invités extravertis par la soif naturelle. Les danseuses retirent langoureusement leurs masques. La bulle électrique du mystère éclate puis une fumée chaude se répand dans la salle. L'odeur de la chair et de l'excès consume les victimes qui suffoquent et s'abandonnent à la débauche qui leur sera fatale. Elles ne peuvent lutter, elles sont subjuguées par ce bal qui devient dangereusement envoûtant.

 

Le rythme ralentit. La mélodie se fait psychédélique. La transe s'empare des convives ! La fête est à son apogée. Le désir à son zénith. L'atmosphère est soudain étouffante. Elle embrasse les lumières tamisées et plonge la salle dans une obscurité limpide.

Et les tortionnaires ne cesse de danser, elles roulent et s'enroulent.

C'est l'apothéose du supplice. Et la victime supplie son bourreau !

La mort est proche...

[ petite précision : le 1er paragraphe est une invitation à la fête indépendante du reste du texte, les trois autres sont la description de la soirée dans l'ordre chronologique. ]

     Note mise par Laurelinelarose : 18/20

     Commentaire :

          Gros coup de coeur pour ton texte ! Il est impeccable si on oublie quelques petites fautes,

          on entre dans le bal et on se laisse prendre au jeu. C'est très agréable. Félicitations.

     Note mise par Laady-Choc : .../20

     Commentaire :

          ...

     Note mise par Lizzy-Vintage : 19,25/20

     Commentaire :

          L'histoire est originale et poétique. L'écriture quant à elle est fluide est très agréable à lire.

          Le vocabulaire utilisé et la tournure des phrases sont quasi parfait. Ce texte est poignant et

          mélodieux; j'ai été envoûtée par cette histoire mais je regrette qu'elle ne soit pas plus longue.

     Wokaya - 17,25/20

Nous sommes humains ou humaines. Nous nous battons, sans but précis, mais nous nous battons. Nous suivons ce même chemin qui mène à ce même avenir incertain. Dans nos pensées, toute confusion semble prendre son sens, mais seulement durant ce foutu temps de réflexions fausses.

 

Nous sommes de pauvres mammifères. Mammifères connaissant leur propre existence sans vraiment avoir une idée de quoi en faire. Mais que faire ? Cette même question emplit tant d'esprits en une fraction de seconde, ne laissant aucune chance à une simple petite pensée constructive, comme la plus grande des étoiles de notre vaste univers écraserait la brillance des autres.

 

Nous sommes naïfs, le voulant ou non. On vit dans le même monde, on veut le conserver, mais on l'anéantit à petit feu.. Petit feu qui finira en immense feu de forêt. Feu de forêt.. ou feu follet d'une nature anéantie. Anéantie par sa propre création qu'est l'Homme. Ce même être dévastateur que ce soit par ses actes ou ses propos.

 

L'Homme est né pour tuer, puis pourrir à la lumière de son soleil favori qu'il aimait tant. Pourtant, c'est ce même soleil qui les animait qui se rira d'eux, depuis son divin trône astral. Seulement, cette espèce à laquelle nous appartenons ne tue pas que ce qui l'entoure. Elle s'autodétruit lentement, mais sûrement..

 

L'Humain a peur du monstre qui est en réalité son reflet dans la glace de la vérité. Tout simplement pathétique, il se prétend évolué sans comprendre qu'il est en réalité l'être vivant le plus égoïste de notre petite planète. Son alimentation préféré ? Celle qu'il vole à ses semblables. Son mode de vie ? Dénigrer les siens pour se sentir au-dessus. Certes, il est au-dessus, mais uniquement grâce à la poutre à laquelle est attachée la corde de son ego.

 

 

Regardez-nous, courant à notre perte, à agir sans réfléchir, à rétrécir nos chances d'avenir.. On ne montre le bout de notre nez que chaque fois qu'une occasion factice se présente à nous. On se croit à l'abri dans dans des bâtisses éphémères, comme si tout allait bien se passer. A bout de souffle, on anéantit tout sur notre passage, comme cette Terre qui nous a fournit de si nombreuses ressources aussi vite cueillies qu'épuisées.

     Note mise par Laurelinelarose : 16/20

     Commentaire :

          Non seulement tout ce que tu as écrit est terriblement vrai, mais tu sais rendre les mots

          puissants pour servir ton intérêt. Je ne crois pas avoir de critique à faire sur ton texte, à

          toi aussi, félicitations.

     Note mise par Laady-Choc : .../20

     Commentaire :

          ...

     Note mise par Lizzy-Vintage : 18,5/20

     Commentaire :

          J'ai totalement été embarquée par ce texte qui est beau en tout point et emplit de vérité.

          C'est un texte à la fois poignant et touchant. Néanmoins, selon moi, il manque des virgules

          à plusieurs reprises. En outre, je n'ai pas aimé l'emploi du mot "foutu" -il casse la beauté

          de la phrase. Les tournures de phrases sont très bien exécutées.

     Filles-Des-Enfers - 17/20

 

Hey! Moi c'est Lucas. J'ai 15 ans, et je suis rentré au lycée, là, cette rentrée. J'avais tellement hâte de quitter la bande d'immatures qui peuplait mon collège. Ils s'en prenaient toujours à Lucas, le gars là, assis à côté de moi. On a le même prénom, le même nom, le même âge, nés le même jours. On fait la même taille, on a le même style, etc... En fait, on se ressemble comme deux gouttes d'eaux. On se connaît depuis toujours, et on est inséparable. On est ensemble H24. En fait... On est un peu comme... Des jumeaux! C'est mon meilleur ami. Je ne pourrai juste pas vivre s'il n'était pas là. C'est un chic type vous savez. Il est gentil avec tout le monde, et veux aider tout le monde. Le seul truc, c'est qu'il ne sait pas dire "non". Il ne veut jamais faire de peines aux autres, et même s'il sait que ça n'en ferai pas! Il est beaucoup trop gentil...

 

Mais, ces derniers temps, il ne parle pas beaucoup... Moi, il ne m'a jamais parlé. Mais il s'amusait avec les autres, pendant que je le suivais. Ça me suffisait amplement! Mais là... Il ne sort plus, il ne dis plus rien, par peur de déranger, et d'embêter avec ses affaires. Tout le monde le charrie, vient rire de lui. Bon, il le prends à la rigolade, il rit lui aussi, ce que je ne comprends pas. Alors, moi aussi je ris. Tiens, comme la dernière fois, il c'est mis à fumer. Je ne voulais pas fumer moi. Mais j'ai quand même pris une clope. Je ne vous raconte pas à quel points c'est dégueulasse! J'ai l'impression d'être asphyxié à chaque fois! Mais... Je ne peux pas arrêter. Lucas, lui, il continue. Alors, moi aussi. Dès qu'il en fume une, j'en fume une aussi. Souvent, il marche en regardant le sol. Je le suis, mais il ne fait jamais attention à moi. J'ai beau l'appeler, lui faire des signes, il ne fait jamais attention à moi. Ça me fait beaucoup de peine, mais j'encaisse, sans rien dire. Je sais bien qu'il n'est pas bien en ce moment. J'essaye souvent de me mettre devant lui et je fais l'abruti avec les lumières, comme si j'étais un pantin géant sur des échasses, vous voyez? Avant, ça le faisait rire, il s'en amusait. Mais maintenant... Bon, il a grandit, c'est tout!

 

En vrai, je ne sert à rien. Je n'arrive même pas à arrêter ses larmes. Je lui montre tout le temps que ce que lui disent les autres c'est faux, qu'il n'est pas trop petit, pas trop grand, pas trop gros, pas trop maigre... Que ce qu'il fait par passion n'est pas débile. Mais... Il ne fait jamais attention à moi... Il écoute toujours les autres, et les conneries que l'autre là, dans son miroir, lui renvoie. Du coup, je finis par pleurer, moi aussi, à côté de lui. J'en ai sérieusement marre qu'il ne fasse pas attention à moi. Il m'ignore totalement. Il fait toujours ce que je ne veux pas faire, et comme je me sent obligé de faire comme lui... Je veux tellement lui ressembler, mais réellement. Pas lui ressembler dans les faits, où tout ce que j'ai dis plus tôt! Non. Je veux tellement être comme lui. Mais moi, je ne suis qu'un fantôme... On ne regarde jamais vers moi. Mais une chose est sûre, je ne laisserai jamais tombé. Jamais. L'amitié se doit d'être fidèle. Je serai toujours là pour lui. Même s'il ne le remarque pas. Même si je n'arrive à rien...

 

Il n'y a pas longtemps, tout a recommencé, au lycée. Les débiles du collège ont fait tourné des conneries sur Lucas, alors tous s'en prennent encore à lui. On est de nouveau seuls. Il se sent toujours aussi seul. Il est de plus en plus triste. Il pleurs de plus en plus. Il a commencé à se mutilé... Je voulais juste lui remonter le moral, mais je n'ai pas réussit. Je m'y suis mit aussi. Pour lui montrer que ce qu'il faisait n'était pas le mieux à faire, et qu'il devait arrêter! Que c'était leur donner raison, et une raison de continuer! Il n'a pas fait attention...

 

Ça a finit par aller trop loin pour lui. Il est sorti marcher, je l'ai suivit. On est arrivé à une espèce de falaise quil y a près de chez nous. J'ai vite compris ce qu'il voulait faire. Je l'ai supplier de reculer. Je ne voulais pas qu'il fasse de conneries! Je ne voulais pas voir nos familles dévastées! Je voulais qu'il aille mieux, en étant en vie! Mais... Il a sauté. Il est retombé beaucoup trop bas pour pouvoir y survivre... J'en ai fait de même, tout de suite après lui. J'espère qu'il m'a remarqué. Qu'il a vu que ce qu'il faisait n'était pas la solution. Mais de toute façon, c'était trop tard. J'aurai du sauté avant lui! Moi, ça ne m'aurai rien fait! Ça n'aurai rien provoquer! Mais je n'ai rien pu d'autre que le suivre, comme d'habitude... Je voulais vivre moi! Je ne voulais pas finir aussi tôt dans une boite sous terre! Je voulais continuer à m'étendre à la lumière, à dormir dès qu'il fait noir, et me réveiller en même temps que la lumière. Grimper partout où je pouvais. Regarder le monde de couleur, de mes yeux gris. Poursuivre ma vie dans mon monde gris. Je voulais voir et vivre d'autre chose!

 

Pourquoi je l'ai suivis alors? Et bien... Tout simplement parce que... Je suis son ombre.

     Note mise par Laurelinelarose : 17/20

     Commentaire :

          La première lecture est assez vague, on se doute qu'une chute originale va arriver mais je

          reconnais n'avoir pas attendu celle-ci, on avance un peu à l'aveugle, on hésite sur chaque

          phrase. En revanche, la deuxième lecture explique tout ! On relève certains indices qui

          étaient passé innaperçus et honnêtement, c'est vraiment bien réalisé. Ce texte est aussi l'un

          de mes coups de coeur même si la fin est un peu lourde et maladroite mais c'est l'un des

          rares points négatifs.

     Note mise par Laady-Choc : .../20

     Commentaire :

          ...

     Note mise par Lizzy-Vintage : .../20

     Commentaire :

          ...

Originalité                                  1/5 points

Lyrisme                                      1/5 points

Syntaxe, grammaire              3/5 points

Vocabulaire, orthographe    1,5/3 points

Conjugaison                               1/2 points

Originalité                                  5/5 points

Lyrisme                                      3/5 points

Syntaxe, grammaire              4/5 points

Vocabulaire, orthographe   2,5/3 points

Conjugaison                               2/2 points

Originalité                                  4/5 points

Lyrisme                                    4,5/5 points

Syntaxe, grammaire            4,5/5 points

Vocabulaire, orthographe      3/3 points

Conjugaison                               2/2 points

Originalité                                  5/5 points

Lyrisme                                      5/5 points

Syntaxe, grammaire              4/5 points

Vocabulaire, orthographe   2,5/3 points

Conjugaison                              1,5/2 points

Originalité                                  5/5 points

Lyrisme                                      5/5 points

Syntaxe, grammaire            4,5/5 points

Vocabulaire, orthographe       3/3 points

Conjugaison                            1,75/2 points

Originalité                                   5/5 points

Lyrisme                                      4/5 points

Syntaxe, grammaire              3/5 points

Vocabulaire, orthographe     2/3 points

Conjugaison                               2/2 points

Originalité                                  4/5 points

Lyrisme                                      5/5 points

Syntaxe, grammaire          4,75/5 points

Vocabulaire, orthographe 2,75/3 points

Conjugaison                                 2/2 points

Originalité                                   5/5 points

Lyrisme                                       5/5 points

Syntaxe, grammaire               4/5 points

Vocabulaire, orthographe      2/3 points

Conjugaison                                 1/2 points

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