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La mort

 Rappel de la consigne :

Nous entrons dans le mois de décembre, le plus sombre de l'année, alors malgré les fêtes de fin d'année qui approchent et l'humeur mielleuse (parfois un peu trop) qui s'installe dans vos foyers, quoi de mieux qu'un thème aussi lugubre que la mort ?

Vous avez été nombreuses à le demander alors le voici. Ceci dit, pour fixer quelques limites à ce thème très libre, voici les consignes à suivre :

Votre texte devra être réaliste (ni fantasy, ni science-fiction). Il ne pourra pas s'agir d'une histoire ou d'un conte ; décrivez un point de vue sur la mort, même si il vient d'une personne imaginaire, même si il est causé par un événement fictif, et ajoutez-y une touche de poésie, de beauté, même si le point de vue exprimé est péjoratif.

Notes :

     RPG-Zuzu-S-World - 16,25/20

           Vie… Mort… Deux termes opposés l'un à l'autre et pourtant si proches. L'un ne va pas sans l'autre. Qu'est-ce que serait la vie sans mort au bout ? Qu'est-ce que serait la mort sans vie à son début ? Ne peut-on pas dire que vivre, c'est résister à la mort jusqu'à ce qu'elle ne devienne trop forte pour nous ? Aussi, la vie ne serait-elle pas simplement ce qui résiste à la mort et la mort une force que nous ne pourrons jamais égaler ? La mort est donc une puissance qui vient ronger peu à peu la vie tout comme la maladie vient ronger la santé. On ne tient pas tous autant de temps face à elle. Certains meurent dès la naissance, d'autres réussissent à la repousser jusqu'à des âges très honorables. Mais tous finissent par succomber. Accidents de la route, meurtres, maladies, vieillesse, suicides… La mort revêt différents visages pour mieux nous attirer dans ses doux bras et nous offrir le repos éternel dont nous avons tous besoin.

 

           C'est ainsi que je vois la mort. Une force, représentée par une entité capable de nous montrer que la vie ne tient qu'à un fil. Les grecs imaginaient déjà une personne qui coupait les fils de la vie quand bon lui chantait : Atropos, l'Implacable. Elle et ses deux sœurs sont les Moires, elles représentent la vie qui est tissée, déroulée, puis coupée. Elles sont le destin. Ainsi, nous ne sommes rien de plus que de simples objets dans les mains de divinités, des jouets qui sommes là pour les distraire. Nous ne sommes pas ce que nous croyons être, nous ne sommes pas les êtres suprêmes qui ont su dominer la Nature. Non. Nous ne sommes que des fourmis qui y vivent et qui allons mourir quand notre heure sera venue.

 

 

           Cette vision est juste.

 

           On naît, on vit, on meurt.

 

           La mort, je la connais. C'est ma plus intime amie, ma seule amie. Souvent, nous dansons ensemble alors que je tourne sur moi-même, accroché à ce fil qui semble l'appeler à chaque fois que je l'installe. Il est comme notre téléphone, notre seul lien. Quand elle est là, elle me tient par les mains en souriant dans sa robe noire. Main dans la main, nous virevoltons et entamons ce qu'elle appelle ma « dernière danse » alors que le tissu de sa tenue semble s'évaporer dans les airs. La mort est volatile et douce, elle vient nous chercher avec son sourire rassurant et nous entraîne avec elle à l'issue d'une valse sensuelle et apaisante. Et cette valse, je fais tout pour la danser le plus longtemps possible sans jamais mourir. À chaque fois, je lui glisse des mains, notre lien se coupe et je reprends mon souffle alors que tout devient flou autour de moi tant cette danse me transporte.

 

           À mon réveil, je suis généralement seul et loin de cette pièce où je passe le plus clair de mon temps. Mais quand j'y remet le pied, je ne cherche qu'à retrouver mon amie. À chaque nouvelle rencontre, elle me sourit, comme si l'on se voyait pour la première fois. J'aime à l'observer dans les yeux, ces yeux qui pour tous sont froids et vides de sentiments. Moi j'y vois l'embryon d'un monde avorté, un univers qui ne prendra jamais forme. La mort n'est rien de plus que la vie, mais celle qui a fané. Elle est belle, envoûtante et charmante.

 

           « Alors mon beau, prêt pour ta dernière danse ? » me répète-t-elle tout le temps quand elle vient à moi. Et souriant, je lui réponds oui à chaque fois et prend ses mains délicates pour me mettre à danser. Jamais je ne me lasse de ces instants qui semblent durer toute une éternité durant laquelle je suis fasciné par ses magnifiques lèvres qui, fines et délicates, s'étirent toujours en un ravissant sourire. La mort est séduisante, la mort me plaît. Sa peau est aussi douce que le plus précieux des tissus et d'un blanc plus blanc que la neige. Elle peut sembler malade avec ses yeux cernés de noir qui contrastent avec sa peau immaculée. Mais elle est tellement parfaite que ce petit défaut se transforme en qualité pour moi. Elle m'envoûte, m’ensorcelle et fait de moi son pantin, j'en suis conscient mais j'en suis surtout heureux.

 

           Suspendu à ses lèvres comme à notre fil, je ne peux plus me passer de ses visites alors je réduit les attentes, j'essaie de faire durer les valses dans le temps, je cherche à graver le moindre détail de ces danses funèbres dans mon esprit. Et elle vient toujours dans cette même robe, avec ce même sourire, ce même air pur et innocent qui me rappelle à quel point notre monde est corrompu et combien ses structures moisissent et se détruisent d'elles même. Je ne comprends pas les gens qui la fuient. Elle est plus vraie que tout ces hypocrites qui gouvernent nos pays et nous offrent des promesses qu'ils sont incapables de tenir. Elle, elle ne nous promet qu'une chose qu'elle nous offre nécessairement : la fin de toutes les peines que la vie terrestre peut nous apporter. Dès lors que l'on la rencontre, on sait à coup sûr que la vie sera mieux une fois finie. Ici, nous pouvons tomber malades, s'endetter, souffrir, culpabiliser, se torturer l'esprit. Une fois décédés, nous ne nous en soucions plus. La mort n'est rien de plus que la personne la plus douce et la plus utile de l'univers. Personne ne devrait la craindre, tout le monde devrait l'aimer.

 

           Mais aujourd'hui, je n'ai plus de fil. Pourtant, c'est le jour de notre rendez-vous et je ne peux me permettre de la faire attendre. Alors j'ai trouvé un autre moyen. Un fragment de miroir. Cet objet, inventé par le Diable pour capturer l'âme des défunts qui auraient le malheur de errer à proximité. Le portail qui relierait le monde spirituel au monde vivant si l'on s'en réfère aux mages. Je suis persuadé que ce morceau de glace lui permettra de me retrouver et de me rejoindre. Ma prise sur cet objet se fait plus forte et je sens quelque chose de chaud couler sur mes mains. Un liquide rouge commence à tomber sur le sol, sous mon regard surpris. Ma tête tourne doucement comme à chaque fois qu'elle arrive. Ce liquide serait aussi un moyen de l'appeler ? Tentant ma chance pour le meilleur comme pour le pire, je glisse l'éclat de miroir sur mon poignet et l'y enfonce quand je vois ce fluide couleur safran s'échapper du vide créé artificiellement. Il glisse le long de mes bras et tombe peu à peu sur le sol. La pièce devient plus froide, cela se sent. Elle arrive. Les lézardes qui ornent désormais mes bras ne sont pas en manque de ce liquide qui s'en échappe en abondance. Ainsi, on a en nous un moyen d'appeler la mort mais on l'ignore ? Quel gâchis…

 

           - Alors mon beau, prêt pour ta dernière danse ?

 

           Elle est là. En face de moi. Avec toujours ses magnifiques yeux porteurs de l'espoir du monde, son air pur et innocent qui jamais ne s'éteindra, ses lèvres fines et délicates qui me font sourire et ses mains tendues vers moi. Je me lève, tremblant, et attrape ses douces mains blanches désormais tachées de rouge par ma faute. Elle est toujours aussi belle…

 

           - Oui…

           Et nous nous mettons à danser. Le tissu de sa robe virevolte et se dissipe dans la pièce alors que son sourire perdure. Ses yeux, même clos, me transpercent. Mon corps est pris de longs frissons alors que nous tournons sur nous même, en harmonie avec cette litanie perdue dans un creux de ma tête. Une chanson de mon enfance… Une chanson que ma mère aimait à me chanter le soir quand les cauchemars m'empêchaient de me reposer. Cette danse est la plus belle de toutes. Je veux la revivre, la ressentir une nouvelle fois. Je ne peux pas me contenter de mourir lâchement maintenant. Pourtant je sens mon corps qui vacille et je regarde rapidement le sol sur lequel une large flaque rouge s'est formée. Vais-je réellement mourir ?

 

           - Jungkook !

 

           Surpris d'entendre mon nom, je tourne la tête et sourit doucement en voyant mon médecin. Enfin, je devine qu'il s'agit de lui. Sa silhouette est floue… Je l'observe quelques instants avant que la mort attrape mon visage et scelle nos lèvres dans un dernier baiser. Un baiser qui aspire le peu de vie qui m'anime. Me voilà, protégé dans ses bras jusqu'à la fin maintenant.

 

           Dans le hall d'un hôpital, un homme faisait les cent pas, visiblement anxieux. Quand quelqu'un vint le voir, il s'arrêta et le fixa, silencieux et nerveux.

           - Désolé Docteur Park, nous n'avons rien pu faire pour lui… Il est malheureusement… décédé.

     Note mise par Lizzy-Vintage : 17,25/20

     Commentaire :

          Fort joli texte, relativement poétique mais je trouve néanmoins que les descriptions des

          danses sont toujours les mêmes et répétitives, ce qui rajoute une longueur inutile. Ta

          description de la mort est originale car le personnage en est très proche et la voit au travers

          d'un regard aimant. Jolie référence à la mythologie grecque. Bravo.

     Note mise par Laurelinelarose : 19/20

     Commentaire :

          Texte très poétique, tu arrives à mettre de la beauté dans ces scènes très macabres et pour

          moi tu rafles tous les points de ce côté là et sans le moindre doute, ton aisance est

          impressionnante ! Le seul petit hic pour moi c'est que tu tombes dans le récit à la fin de

          ton texte, donc petit malus pour le respect des consignes.

     Note mise par Laady-choc : 12,5/20

     Commentaire :

          Je trouve ton texte parsemé de formulations peu poétiques, il y a notamment pas mal de

          « qu'est-ce que » et autres erreurs de syntaxe. C'est dommage car dans l'ensemble, ce texte

          est prenant même si certaines phrases sont un peu longues et répétitives. 

     Lizzy-Vintage - 16/20

Elle était recroquevillée tel un fœtus,

Recouverte d'une couche mielleuse et odorante de mucus.

A ces côtés sa majesté incontestée,

Qui vous rend visite chaque nuit comme dans une maison hantée.

Coquille vide.

Corps avide.

Mains grandes et filiformes qui vous oppressent,

Jusqu’à disparition totale de l'ivresse

Qui animait maladroitement mais néanmoins facétieusement

Ce corps qui eut été inerte approximativement.

Venant prendre en coupe les restes,

Elle est le courroux des Dieux infectes.

Elle devait par la Royauté,

Amorcé sans borne sa cruauté.

Allégation belle et plaisante,

Pour jouir de son inexorabilité malsaine et insistante.

Elle attend sagement,

Patiemment,

Que s'incube

Et succombe

Le dolent.

Un vêtement

Rêche, bruni,

Brûlé aussi,

Ondoyant sagement,

Le long de son anatomie

Cadavérique semblable aux anéantis.

Esprit tellement ambigu,

Qui ne pu être plus confus.

Tout en son altesse est fluctuant,

Rien ne peut être aussi changeant.

Tapie dans l'ombre nous la voyons,

Elle l'attend mais nous espérons

Que jamais ne s’arrêtera ce souffle irrégulier,

Saccadé, appelant

A chaque instant

A s’arrêter.

Mais il faut avouer,

Que dans une fraîche réalité,

Jamais nous n'apercevons la Faucheuse.

Si discrète, seule l'aliénée cadavéreuse

La voit arriver de loin, en riant,

Regard véhément, cheveux au vent.

Détestable, couper les fils de la vie est sa passion délétère.

Satan, Pluton, Diable, Bélial, Lucifère.

Nul s'il est plus dommageable ne peut prétendre circonvenir un tel être.

Être, pareil mot ne peut lui correspondre tant elle est traître.

Nonobstant, les occurrences de sa venue mettaient

En exergue son inhumaine ponctualité.

Céans, au travers de cette destinée,

C'est ainsi, que tout un chacun s'en allait,

Car tout simplement,

Symbiose s'allait faire parfaitement.

 

 

Divagations du Docteur Crispin Sinclair au pied du lit de sa femme mourante.

     Note mise par Laurelinelarose : 15/20

     Commentaire :

          Un poème ! Quelle agréable surprise ! J'espérais en trouver mais je n'osai pas y croire,

          pour l'originalité, tu m'as convaincue. Ton texte mériterai en revanche d'être un peu plus

          régulier, j'aime beaucoup les vers libres mais je les trouve trop inégaux. Tu a très bien

          traité le sujet, malheureusement toi aussi tu tombes un peu dans le récit à la fin. Sinon j'ai

          relevé quelques petites fautes de grammaire mais je peux comprendre que le format de ton

          texte t'a un peu bloqué de ce côté là.

     Note mise par Laady-choc : 17/20

     Commentaire :

          Quel joli poème ! J'ai enlevé un point pour la forme de tes vers, qui parfois ne

          s'enchaînent pas très bien, et j'ai repéré aussi quelques petites fautes de conjugaison. 

 

 

     Tg-Je-Vis-Mon-Moment - 14,67/20

Je l'entends, qui m'appelle,
Je l'entends, l'éternelle
Aussi trouble que l'avenir,
Je ne la vois point venir
Elle me regarde vivre,
Je l'ignore à en être ivre
Elle représente le noir,
Et me fait perdre espoir
Elle t'attends dans un couloir,
Dans lequel tu te regardes une dernière fois,
Et tu vois dans cet étrange miroir
Ton regard si froid
Elle me donne ce sentiment de vide,
Dans laquelle elle te voyait livide
Livide dans sa tombe,
Elle s'envole comme une colombe
La mort est un destin,
Elle arrive en vain
La date inconnue aux yeux de tous,
N'a jamais été si douce
Pour tes proches, elle représente le drame,
Et si ce n'était pas un échappatoire de l'âme ?

     Note mise par Lizzy-Vintage : 13,5/20

     Commentaire :

          Je trouve personnellement, ton texte beaucoup trop enfantin. La poèsie en est très

          classique et pas originale, de plus l'histoire que tu nous contes est traditionelle, aucun

          renouveau. Il y a par ailleurs, un problème de ponctuation (un manque de virgules) et le

          choix des rimes quelque peu banal. Ton texte reste joli mais trop court à mon gout.

     Note mise par Laurelinelarose : 16,5/20

     Commentaire :

          Une autre poésie ! Vous m'avez gâtée. Ceci dit, je trouve ton texte un peu trop court et

          vague, on n'est certain qu'à la fin du fait qu'il s'agisse bel et bien de la mort. Pour le reste,

          je n'ai rien à dire, tes rimes me semblent assez cherchées et mélodieuses.

     Note mise par Laady-choc : 14/20

     Commentaire :

          Je t'avouerai ne pas avoir tout compris à ton texte. Parles-tu de la mort, d'un rêve ?

          Aussi, je ne suis je n'ai jamais été une grande adepte d'une fin sur une interrogation. 

     Cool-Kid-Never-Sleep - 16,17/20

SATIN ROUGE

 

Lavinia menait une existence torturée et pécheresse. La fascination qu'elle exerçait sur les autres n'avait d'égale que la sienne pour la mort.

Un soir, le destin lui accorda une délicieuse faveur.

Elle lisait  Minuit l'Heure du Crime, étendue sur son canapé de cuir noir, totalement dévêtue, lorsque quelqu'un frappa à la porte. Ne semblant pas surprise, elle posa nonchalamment son livre et alla ouvrir.

Un homme attendait sur le perron, un bouquet de roses rouges à la main. Il ne prononça pas le moindre mot et entra dans l'appartement.

Leur relation était plus complexe qu'elle pouvait le paraître, c'était au delà des corps et de la chaire, leur tendresse était brusque et impulsive, leur amour haineux.

Ils se disputèrent violemment ce soir là, les baisers ni changèrent rien. Aveuglés par la passion, ils s'étaient brûlés les ailes en frôlant de trop près de soleil.

Il s'empara d'une assiette et l'envoya valser contre le mur, l'impact fit un bruit effroyable et avant qu'elle ne puisse réagir, l'éclat de porcelaine lui tranchant la gorge.

D'épaisses larmes pourpres s'échappèrent alors de ses grands yeux bleus, le sang coula sensuellement le long de ses courbes et une nuisette de satin rouge sembla se dessiner sur son corps voluptueux.

Elle se convulsa gracieusement, gémissante de douleur, sous le regard ivre de son partenaire qui se pencha sur elle. Il caressa sa belle chevelure blonde et lui murmura une dernière fois des mots d'amour à l'oreille.

Quand minuit retentit, elle exhala son dernier souffle. Son cœur avait cessé de battre, telle une vieille machine rouillée.

Lavinia était encore plus belle morte que vivante, pourtant devenue aussi pâle que la porcelaine qui l'avait fauché.

Son cadavre gisait inerte, au milieu de l'appartement, ses mains cachant pudiquement sa nudité. Elle semblait si paisible, on aurait presque pu s'attendre à ce qu'elle se relève d'une seconde à l'autre, trompant la mort comme elle avait trompé la vie.

     Note mise par Lizzy-Vintage : 18,5/20

     Commentaire :

          Joli texte, très poétique qui m'a totalement embarqué. L'histoire est originale et j'aime

          beaucoup l'allusion à la nuisette. Néanmoins j'ai un doute sur la présence de la mort qui

          est seulement évoquée et non décrite.

     Note mise par Laurelinelarose : 14/20

     Commentaire :

          Comme toujours ton texte est très bien écrit, bien que cette fois je le trouve un peu rapide et

          expéditif contrairement aux autres. La poésie est présente, mais un peu laissée de côté et

          quand à la consigne principale qui était de donner un point de vue sur la mort tu l'as

          complètement oubliée, ce qui est très dommage.

     Note mise par Laady-choc : 16/20

     Commentaire :

          Très joli texte, très joli histoire, mais où est ton point de vue sur la mort ?

     Filles-Des-Enfers - 13,5/20

La vie… Qu'est-ce que la vie? Voilà une question, que je me pose… Et aussi… Qui suis-je vraiment?

 

La liberté n'existe que sous une seule apparance… La mort! C'est vrai… En y réfléchissant… Pendant toute une vie, on a l'illusion d'être libre, mais ce n'est qu'un mirage. Une fois que la mort nous a touchée, rien ni personne ne peut nous commender, et on a plus besoin de suivre ces règles qui nous contraignent à suivre une routine, et qui, dès qu'elles sont ne sont pas respectée, on encourt une peine, ou bien des insultes. Une fois dans les bras de la mort, rien ni personne ne peut ni nous obliger quoique ce soit, ni nous interdire. Après une longue et mûre réflexion, voila mes pensée. Alors, à présent, je ne vis que pour les promesses que j'ai faites, et aussi, en attendant impatiemment ma liberté! Oui, voila ma seule raison de vivre; l'attente de la liberté ultime, la mort… Alors, quand celle ci m'hébergera dans son obscurité, je ne veux pas que les personnes à qui je tiens énormément ressentent une tristesse… Non… Je ne veux pas les voir comme ça… Je préfère les voir souriant! Parce que, eux, Je ne pense pas qu'ils ont la même vision sur la fin de la vie que moi, alors, je les attendrais, jusqu'à ce que leur heure arrivera, ce qui j'espère, arrivera dans longtemps. Non pas que je ne voudrais plus les voir, loin de là! Juste je préfère faire durer ma solitude dans la mort, le plus longtemps possible, et voir leur joie de vivre, pour que, lorsque nous nous retrouverons, ses retrouvailles soient grandioses! Passons. Pour l'instant, je dois endurer la vie. Oui, « endurer ». Jusqu'à ce que je trouve le courage d'aller de moi-même vers la liberté… Ou que ce soit elle qui vienne à moi.

     Note mise par Lizzy-Vintage : 17/20

     Commentaire :

          Très joli texte, poétique bien que trop court. Je trouve que la base est bien mais tu aurais

          pu développer d'avantage les aspects de la mort et la relation entre cette dernière et

          l'individu.

     Note mise par Laurelinelarose : 15/20

     Commentaire :

          Ton texte commence très bien, malheureusement pour moi il représente une ébauche de ce

          que tu aurai pu en faire, je crois savoir que tu as écrit ce texte il y a longtemps et je pense

          qu'il aurait mérité un petit coup de dépoussiérage ! Pour la poésie, toi aussi tu l'as un peu

          laissé de côté alors que tu avais placé quelques pistes très intéressantes que j'aurais voulu te

          voir suivre.

     Note mise par Laady-choc : 8,5/20

     Commentaire :

          Les points de suspensions... à utiliser avec modération ! C'est bien de se servir de la

          ponctuation, mais il faut que chaque caractère ait un but, et ici elle n'est malheureusement

          pas au service de ton texte, la forme n'est pas travaillée et le sujet est banal – réflexion

          d'une adolescente. Ton texte ressemble à un essai sur la mort mais le vocabulaire n'est pas

          travaillé et tes formulations non plus.

     Wokaya - 16,75 / 20

Il est minuit. Je marche dans les rues de ma ville, seule. On pourrait même appeler ça errer. Je ne sais pas quoi faire.. après tout je n'en ai jamais rien su. On me répétait sans cesse que j'étais inutile, que ma vie n'avait aucun sens. Ces mots, j'y ai cru.

Depuis ma plus tendre enfance, personne n'a jamais prêté attention à moi. J'étais et je suis toujours cette petite fille qui n'a pas sa place parmi les autres. Cette même petite fille qui se promène et vit sans but précis. Je n'ai jamais eu d'amis. Ma famille, quant à elle, ne m'a jamais acceptée. Je suis une fille qui n'existe pas. Je n'ai même pas été déclarée à ma naissance. Je suis née dans un champ perdu au coeur du monde. On pourrait m'appeler "fille de la Terre" mais je ne suis la fille de personne.

Je n'ai pas de passion, je n'ai pas de loisir. Rien ne me plaît, rien ne me fascine.. excepté une chose : la mort.

Oh tiens, en parlant du loup.. la voilà..

Je la vois danser, vêtue de ses longs habits noirs, le coeur léger. Elle a un visage creux, les cheveux longs et emmêlés, seule sa tête n'est pas dépourvue de tissu humain.

Elle m'attire, c'est comme si j'en étais tombée amoureuse. Elle se joue de moi. De nombreuses fois j'ai voulu la joindre. J'ai tout tenté. J'ai voulu me noyer mais la mer ne voulait pas de moi, j'ai voulu me brûler mais le feu ne souhaitait pas m'incendier, j'ai voulu répandre mon sang sur le sol mais seules mes larmes ont coulées.

Oh toi, douce et sublime mort, prend-moi donc dans tes filets.

Tu es si belle, si ténébreuse. Ton parfum si envoûtant m'emporte, tu le sais, et pourtant.. jamais tu n'as voulu de moi. Je donnerai tout pour être à tes côtés. Je te comblerai comme jamais. Parfume-moi de tes fragrances exquises aux saveurs macabres, transporte-moi de part tes chants funestes..

Il fallut peu de temps pour que tu me remarques, mais finalement ce jour est arrivé. Un voile blanc camoufle ma vue. Tu es là, enfin. Je m'abaisse doucement pour m'écrouler avec violence, face à toi, témoin de mon départ. Me voilà, le corps gisant au sol à l'abri de tout regard, subvenant au moindre de tes mortels désirs.

Du sang coule, je le sens.. il vient se poser délicatement se poser sur mon crâne, collant ma chevelure. Je ne vois plus rien, mon rythme cardiaque diminue à une vitesse fulgurante. Mon petit couteau une fois au sol, je sourie. Cette fois, j'en suis sûre, tu as fini par m'avoir.. et je t'en suis éternellement reconnaissante.

     Note mise par Lizzy-Vintage : 18,5/20

     Commentaire :

          Texte très poétique et bien tourné. La désespérance de l'individu s'accorde parfaitement

          avec l'atmosphère entourant la mort. Il m'a totalement embarqué, félicitations.

     Note mise par Laurelinelarose : 15/20

     Commentaire :

          Texte un peu trop court à mon goût et un peu écrit façon récit.  C'est dommage parce que la

          description de la mort commençait parfaitement bien !

     Note mise par Laady-choc : .../20

     Commentaire :

         ...

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